Comment aider une jeune maman.

date_range 09 Décembre 2021 folder Etre grand-parent

Apporter de la paix, de la sérénité à une jeune maman.

Y aller à une heure où l'on pourra surveiller bébé pendant que maman prend sa douche et se lave les cheveux. Apporter de quoi faciliter le ménage et surtout faire de petites tâches qui ne prennent que 5 minutes, mais qui allègent considérablement la vie de maman. 

Donner doucement quelques conseils (sollicités) pour éviter un engorgement partiel et qui vont soulager rapidement. L'informer que son tire-lait arrive en bout de course et que c'est probablement à cause de cela que l'engorgement à eu lieu. Un engorgement est douloureux et peut se compliquer, il est donc primordial d'agir vite et bien !

 Prêter ses bras pour endormir bébé ou remonter les escaliers (4 étages sans ascenseur), préparer le repas pendant que maman est occupée, donner un coup de pouce là où c'est possible, plier du linge et s'apercevoir que fille Aînée suit les petits ajustements proposés (on met davantage de body dans un tiroir s'ils sont pliés bien à plat), ce produit détartrant utilisé quotidiennement t'évitera de frotter longuement, des chiffons microfibre et la pierre d'argent sont parfaits pour presque tout nettoyer dans la maison à moindre frais. 

Recevoir aujourd'hui une adorable vidéo de bébé qui inaugure son tapis d'éveil et qui adore ça ! (... tu sais il commence à être éveillé plus longtemps, tu peux le mettre un peu à plat ventre sur son tapis et tu le retournes au bout de 3 minutes sur le dos  - Tu crois ?...  je ne sais pas ... - Mais oui, je t'assure, il va adorer... 

C'est extrêmement gratifiant pour toute les deux ! Une jeune maman apaisée qui se sent soutenue, accompagnée dans son rôle, qu'on encourage à la découverte des possibilités de son nourrisson.  

Respecter ce qu'on a lu ici ou là (oui oui, on s'est renseignée, il y a 4 ans, lors de l'arrivée de la première petite fille):

  • Ne pas donner le biberon si maman/papa sont dans les parages. Il est très important que  leurs productions d'hormones ocytocine et prolactine soient sollicitées,  pas les vôtres. Eux doivent devenir parents, alors que vous l'êtes depuis longtemps. A la place, proposer un change (surtout très explosif, si vous voyez de quoi je parle), ils vont changer bébé des milliers de fois, l'habitude viendra inévitablement,  au début, ce sera plus confortable pour bébé si c'est vous qui savez faire vite. Le change ne provoque pas de déversement hormonal comme le repas, les pleurs et le sein.
  • Laisser maman trouver elle-même ses propres solutions et stratégies avec bébé et intervenir sur des aspects très accessoires qui ont peu de rapport avec bébé (petit ménage, linge à plier, un achat à faire, des courses, tenez-lui compagnie en occupant vos mains, lui servir une tasse de thé ou un verre de bière... ranger la cuisine après le thé ou le repas, lancer une machine). 
  • Lui faciliter la vie, préparer le repas, la laisser faire une sieste, s'éclipser au retour du papa.
  • Ne "volez" pas bébé sous prétexte que vous savez y faire, que cela vous fait "tellement" plaisir, comme si votre bien-être passait avant le leur. 
  • Proposer une sortie.
    Les mamans sont souvent fatiguées et renonce à l'aventure promenade, poussettes, pluie, chaleur, escaliers, allaitement, repas. S'habiller se déshabiller, habiller bébé. Demandez ce qu'elle préfère, s'occuper de bébé ou se préparer elle et complétez. Sortir à 4 mains et généralement plus facile.
  •  Laissez-la faire librement ses courses et gardez bébé à l'extérieur du magasin.  Ce n'est pas votre moment de faire des courses pour vous. 
  • Faites ce qui est ingrat, peu valorisant. Ce qui est pénible pour la jeune maman.  Si c'est vider le lave-vaisselle ou faire cette dernière, n'hésitez pas ! Elle vous en sera infiniment reconnaissante. Partez en proposant je prends la poubelle, ou ton PET ?
  • Bref, mettez de l'huile dans les rouages en silence. Dans notre monde ultra informé de tout et n'importe quoi, le silence a des vertus cicatrisantes, apaisantes. 

    C'est une période de grande vulnérabilité pour la maman comme pour la grand-maman.  Toutes deux ont peur de mal faire, elles sont toutes deux dans une étape de changements et d'adaptation, de grands bouleversements émotifs.
  • N'envahissez pas son espace sous prétexte d'aide,  le "je t'apporte à souper" ou le "viens souper/dîner" à la maison comme ça tu n'auras rien à préparer est à double tranchants (contrôle et compagnie/ allègements pour les parents) comment dire non à ce type de sollicitation ?

N'allez chez eux qu'invitée. Ce n'est pas parce que maman dit être fatiguée (et qu'on entends SOS roue de secours) qu'il faut sonner à sa porte dans le quart d'heure. Il est bon de laisser maman trouver de l'aide ailleurs aussi (le papa, la belle-famille, une cousine ou une amie) Nous ne sommes pas indispensables. Cela lui permet d'établir d'autres relations, excellentes pour son équilibre à elle ! 

Whatsapp permet un dialogue de soutien, des infos écrites que la maman lira quand elle en aura envie ou le temps. C'est aussi très bien. L'émotif en moins. 

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